Derrière un degré de plus se cachent plusieurs millions d’euros en moins. Un épisode de canicule pourrait coûter 0,3 point de PIB à la France soit plus de 9 milliards d’euros, d’après une étude d’Allianz Trade sur la base des douze jours de la vague de chaleur de fin juin. Des milliards qui pourraient s’envoler une seconde fois cet été depuis qu’une nouvelle vague de chaleur a débuté vendredi 8 août en France. Selon l’assureur, une journée où le thermomètre dépasse les 32 °C équivaudrait à une demi-journée de grève pour l’économie française. Un frein majeur lorsque la prévision de croissance dressée par la Banque de France est de 0,6 % en 2025.
Car plus le mercure augmente, plus la productivité du travailleur baisse. Passé les 33 °C, l’efficacité au travail chute de 50 %,